vendredi 6 mai 2011

La Recherche sur l'Embryon





La Recherche sur l'Embryon

De la fécondation à la mort, la vie d’un être humain est une évolution continue passant par différents stades : stade embryonnaire, fœtus, nouveau-né, enfant, etc. Le passage d’un stade à l’autre se fait sans aucune discontinuité pour la personne.


L’embryon est donc un être humain qui se développe du moment de la fécondation au stade suivant que l’on appelle fœtal. Il n’existe pas de stade pré-embryonnaire car à l’étape qui précède, l’être humain n’existe pas, seules existent deux gamètes (ovule, spermatozoïdes). La fusion de ces gamètes au moment de la fécondation marque le début du développement d’un nouvel être humain. Dès la rencontre de ces deux gamètes, tout le patrimoine génétique est présent dans l'œuf ainsi obtenu.

Les cellules embryonnaires, celles qui composent le jeune embryon, sont appelées "souches" car elles ont la possibilité de fabriquer toutes les autres cellules du corps humain pour produire muscle, peau, ongle, etc. La préparation des cellules souches embryonnaires (ES, Embryo Stem cells) implique la production d’embryon humain et/ou l’utilisation des embryons surnuméraires issus de la fécondation in vitro, puis le prélèvement de cellules du bouton embryonnaire au stade blastocyste, nécessitant la destruction de l’embryon.

Ces cellules souches embryonnaires sont ensuite mises en culture pour la production d’un très grand nombre de cellules identiques.
La recherche sur l'embryon est autorisée par l'actuelle loi de bioéthique. Elle ne vise pas à soigner un embryon malade, mais à prélever les cellules d’un embryon (et donc le détruire) pour les utiliser comme matériau d'expérimentation.
La loi du 29 juillet 1994 interdisait la recherche sur l'embryon. L'article 2141-8 du code de la santé publique stipulait : "la conception in vitro d’embryons humains à des fins de recherche est interdite. Toute expérimentation sur l’embryon est interdite".
La loi du 8 juillet 2004 rappelle que "la recherche sur l'embryon humain est interdite" mais l'autorise "à titre exceptionnel", pour une durée de 5 ans, sur des embryons surnuméraires sans projet parental.


La recherche sur l’embryon est, par principe, interdite en France. À titre dérogatoire et pour cinq ans, la loi de bioéthique du 6 août 2004 permet cependant la réalisation de recherches à finalité thérapeutique dans des conditions extrêmement contrôlées. Les chercheurs autorisés peuvent travailler à partir d’embryons surnuméraires conçus dans le cadre d'une fécondation vitro, que les parents choisissent de céder à la recherche.
Ces travaux de recherche sont strictement encadrés par l’Agence de la biomédecine qui s’assure à chaque étapes de leur conformité avec le cadre légal et les règles éthiques.
En cas de non respect des conditions de délivrance de l’autorisation, elle peut suspendre ou retirer l’autorisation délivrée.
Au terme de cinq années d’expérience, l'Agence de la biomédecine et l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques établiront chacun un bilan des recherches. Ces rapports pourront servir de base à un réexamen des dispositions de la loi de bioéthique par le Parlement.


http://www.genethique.org/doss_theme/dossiers/embryon/acc_embryon.asp

http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Avril/20110408.1.asp

http://www.agence-biomedecine.fr/agence/la-recherche-sur-l-embryon.html

http://www.larecherche.fr/content/actualite-politique/article?id=29499

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