vendredi 14 décembre 2007

À tous...

À tous...

... je souhaite...






Je souhaite...
...De très Bonnes Fêtes...
...Un Joyeux Noël...
...et une Bonne et Heureuse Année...
... de tout coeur ...
... ce sont mes voeux très sincères...




... à ma famille... plus proche et plus éloignée... belle-famille incluse...

À mon enfant chéri...

...À mon mari merveilleux...

... à mes parents...

... à mon frère...

... À ma belle-famille... beaux-parents, belle-soeur, beau-frère et famille...

... à ma famille seconde... parrain, marraine, tantes, oncles, cousines, cousins...



... à tous mes amis...

francophones et lusophones, entre autres...


... proches ou lointains... mais ceux du fond du coeur...

... mes amis de l'Université de Lisbonne...

... mes professeurs...

... mes collègues...

du Master en Études FRancophones...

... À mon école.... Escola E. B. 2,3/S de Baião... et à la direction de cette école...



... À tous les professeurs

de cette école, spécialement à tous ceux à qui je suis plus attachée...

soit par l'amitié, soit par la profession elle-même...

... à mes collègues des cours de français et de portugais...

...à ma collègue de la bibliothèque...

à mes collègues de la formation Moodle...

... à mes collègues du conseil des 2 classes de 9ºA et CEF A2

... À tous mes élèves, spécialement, ceux qui sont correct avec le professeur...

... et À tous leurs parents et chargés d'éducation...

À tous ceux qui sont connectés à ce blog...




... à tous les internautes...

... aux personnes de cette ville où j'habite... qui est Baião...

... et à moi-même...

jeudi 13 décembre 2007

DEs élèves de cette école ont fait un voyage dans un pays francophone...

Devinerez-vous de quel pays francophone il s'agit???


Eh oui, c'est... c'est... c'est....



La SUISSE



Appreciez la beauté de ce pays...




... qui n'est pas seulement un pays de neige...


... et de montagnes...





Il ya beaucoup d'autres aspects...






Et beaucoup de choses à voir...







Les lacs et les cygnes sont magnifiques...





Le reflet de l'eau est formidable...








... la végétation , les fleurs sont d'une couleur extraordinaire...










les bateaux sont importants...










... la restauration est appétissante...










... encore les cygnes merveilleux...














... et les drapeaux...












et la date...






Attention, suivez le blog, il y en aura encore... bientôt!!!
Merci, MC et AC pour ces photos merveilleuses et pour partager avec nous vos impressions et votre voyage en Suisse!!!





vendredi 30 novembre 2007




Daniel Pennac, de son vrai nom Daniel Pennacchioni, est un écrivain français né à Casablanca, au Maroc, en 1944. Il reçoit le prix Renaudot en 2007 pour son essai Chagrin d'école.

C'est aussi l'auteur qui a écrit...



Les droits imprescriptibles du lecteur

1. Le droit de ne pas lire.

2. Le droit de sauter des pages.

3. Le droit de ne pas finir un livre

4. Le droit de relire.

5. Le droit de lire n'importe quoi.


6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).
7. Le droit de lire n'importe où.


8. Le droit de grappiller.


9. Le droit de lire à haute voix.


10. Le droit de nous taire.

(Comme un roman, p.145, Éd. Gallimard)




[...] la vertu paradoxale de la lecture qui est de nous abstraire du monde pour lui trouver un sens. (Comme un roman, p.19, Éd. Gallimard)

Quels pédagogues nous étions, quand nous n'avions pas le souci de la pédagogie! (Comme un roman, p.21, Éd. Gallimard)


Oui, l'histoire lue chaque soir remplissait la plus belle fonction de la prière, la plus désintéressée, la moins spéculative, et qui ne concerne que les hommes: le pardon des offenses. (Comme un roman, p.33, Éd. Gallimard)


[...] une des fonctions essentielles du conte [...] est d'imposer une trêve au combat des hommes. (Comme un roman, p.33, Éd. Gallimard)

[...] une préoccupation héritée d'un plaisir est à surveiller de près. (Comme un roman, p.38, Éd. Gallimard)


Nous autres "pédagogues" sommes usuriers pressés. Détenteurs du Savoir, nous le prêtons contre intérêts. Il faut que ça rende. Et vite! Faute de quoi, c'est de nous-mêmes que nous doutons. (Comme un roman, p.49, Éd. Gallimard)

La répétition rassure. (Comme un roman, p.57, Éd. Gallimard)


Relire, ce n'est pas se répéter, c'est donner une preuve toujours nouvelle d'un amour infatigable. (Comme un roman, p.57, Éd. Gallimard)


Résoudre le problème en supprimant son énoncé, encore un fameux truc pédagogique! (Comme un roman, p.66, Éd. Gallimard)


- Nous faisons en sorte qu'il ne s'ennuie jamais. (Pauvre de lui)(Comme un roman, p.67, Éd. Gallimard)


Une lecture bien menée sauve de tout, y compris de soi-même. (Comme un roman, p.82, Éd. Gallimard)



Aimer c'est, finalement, faire don de nos préférences à ceux que nous préférons. (Comme un roman, p.86, Éd. Gallimard)


L'homme qui lit à voix haute nous élève à hauteur du livre. Il donne vraiment à lire!(Comme un roman, p.94, Éd. Gallimard)



[...] à s'accuser tous azimuts, on se met à l'abri de bien des exigences. L'école leur aura au moins appris cela: le confort de la fatalité.(Comme un roman, p.106, Éd. Gallimard)


Rien de plus énigmatique qu'un air de maturité. (Comme un roman, p.107, Éd. Gallimard)


Le temps de lire, comme le temps d'aimer, dilatent le temps de vivre.(Comme un roman, p.125, Éd. Gallimard)


On ne force pas une curiosité, on l'éveille.(Comme un roman, p.127, Éd. Gallimard)


L'homme construit des maisons parce qu'il est vivant, mais il écrit des livres parce qu'il se sait mortel. Il habite en bande parce qu'il est grégaire, mais il lit parce qu'il se sait seul.(Comme un roman, p.175, Éd. Gallimard)

On devient légitimement défensif... la pire de choses.(La petite marchande de prose, p.116, Folio n° 2342)


Être soi, monsieur, c'est être le bon cheval, au bon moment, sur la bonne case du bon échiquier! ou la reine, ou le fou, ou le dernier des petits pions! (La petite marchande de prose, p.117, Folio n° 2342)


Savoir ce qu'un boulot rapporte, mais savoir aussi ce qu'il vous coûte. (La petite marchande de prose, p.119, Folio n° 2342)


En politique, nous passons le plus clair de notre temps à parler des absents, il arrive que leur présence n'y change pas grand-chose. (La petite marchande de prose p.126, Folio n° 2342)


Il n'y a pas de faibles, il n'y a que des gens qui ne veulent pas ce qu'ils veulent. (La petite marchande de prose, p.151, Folio n° 2342)


Mais il y a pire que l'imprévu [...] ce sont les certitudes! (La petite marchande de prose, p.279, Folio n° 2342)


Je ne crois pas les femmes qui se taisent. (La petite marchande de prose, p.309, Folio n° 2342)


La vérité vient rarement des réponses que tu reçois [...] la vérité naît de l'enchaînement logique des questions que tu poses. (La petite marchande de prose, p.309, Folio n° 2342)


L'authenticité a toujours un siècle d'avance. (La petite marchande de prose, p.316, Folio n° 2342)


Les mots, comme les armes, partent parfois tout seuls. (La petite marchande de prose, p.319, Folio n° 2342)

Elle n'a pas seulement des yeux qui voient, elle a des yeux qui montrent. (Monsieur Malaussène, p.24 Éd. Gallimard)

En matière d'existence l'optimisme l'emporte presque toujours sur la sagesse du néant. (Monsieur Malaussène, p.30 Éd. Gallimard)


La tolérance [...] c'est la prudence élevée à une métaphysique. (Monsieur Malaussène, p.48 Éd. Gallimard)


[...] le plus sournois de tous les silences: l'embarras pédagogique. (Monsieur Malaussène, p.65 Éd. Gallimard)


Les habits neufs des mots [...] (Monsieur Malaussène, p.75 Éd. Gallimard)

Le sommeil est une séparation... (Monsieur Malaussène, p.79 Éd. Gallimard)

Je suis né par curiosité. Y a-t-il une meilleure raison de naître? (Monsieur Malaussène, p.87 Éd. Gallimard)


Regarde-toi un peu. Tu n'as pas honte, d'être si jeune? A ton âge! (Monsieur Malaussène, p.89 Éd. Gallimard)


[...] même les aveugles de nos jours ont un écran allumé au fond des yeux. Aujourd'hui, on ne voit plus rien, on passe son temps à reconnaître. (Monsieur Malaussène, p.106 Éd. Gallimard)


[...] négocier c'est laisser à la guerre le temps de faire l'Histoire. (Monsieur Malaussène, p.118 Éd. Gallimard)


La meilleure des douches ne nous lave pas de toutes nos humeurs. (Monsieur Malaussène, p.132 Éd. Gallimard)

Rien ne peut jamais marcher si l'on songe à tout ce qu'il faut pour que ça marche. (Monsieur Malaussène, p.167 Éd. Gallimard)


Quand l'homme s'applique, même les pierres flambent. (Monsieur Malaussène, p.182 Éd. Gallimard)


Le suicide est une imprudence. (Monsieur Malaussène, p.186 Éd. Gallimard)


L'avenir, c'est la trahison des promesses, [...] le dernier des députés et le meilleur des amis vous le confirmeront! (Monsieur Malaussène, p.220 Éd. Gallimard)

Celui qui court vers la femme qu'il aime, celui-là aussi fait tourner le monde! (Monsieur Malaussène, p.221 Éd. Gallimard)

[...] ça doit être ça, après tout, le bonheur: la satisfaction de ne pas être l'autre. (Monsieur Malaussène, p.236 Éd. Gallimard)


L'amour ne nous sauve même pas de nous-mêmes... Voilà pourquoi l'homme est mortel ... (Monsieur Malaussène, p.316 Éd. Gallimard)


L'incorrigible fierté des racines. (Monsieur Malaussène, p.317 Éd. Gallimard)


L'homme ne se nourrit pas de vérité, l'homme se nourrit de réponses! (Monsieur Malaussène, p.338 Éd. Gallimard)


Une erreur judiciaire est toujours un chef-d'oeuvre de cohérence. (Monsieur Malaussène, p.426 Éd. Gallimard)


[...] s'est laissé aller à la fatalité. On ne meurt pas pour une autre raison. (Monsieur Malaussène, p.506 Éd. Gallimard)

[...] il souffrait d'un furieux besoin de cohérence. (Monsieur Malaussène, p.510 Éd. Gallimard)

[...] le bonheur, le bonheur, il n'y a pas que le bonheur dans la vie, il y a la vie! Naître, c'est à la portée de tout le monde! Même moi, je suis né! Mais il faut devenir ensuite! devenir! grandir, croître, pousser, grossir (sans enfler), s'abonnir (sans s'abêtir), durer (sans végéter), vieillir (sans trop rajeunir) et mourir sans râler, pour finir... un gigantesque programme, une vigilance de chaque instant... c'est que l'âge se révolte à tout âge contre l'âge, tu sais! (Monsieur Malaussène, p.514 Éd. Gallimard)


Le chagrin creusé par ceux qui partent fait le nid de ceux qui arrivent dans le coeur de ceux qui espèrent. Il y a lurette que le manège aurait cessé de tourner, sinon. (Monsieur Malaussène, p.516 Éd. Gallimard)


Les lions sont comme les riches, ils laissent toujours quelque chose. (L'oeil du loup, p. 108, Éd. Nathan)

Bizarre, la vie... On vous parle d'une chose que vous ignoriez complètement, une chose inimaginable, presque impossible à croire, et, à peine vous en a-t-on parlé, voilà que vous la découvrez à votre tour. (L'oeil du loup, p. 112, Éd. Nathan)


La force, ce n'est rien, dans la vie. C'est l'esquive qui compte!(Cabot-Caboche, éd. Nathan, p. 27)
Quand tout est fichu, il y a encore le courage.(Cabot-Caboche, p. 80, Éd. Nathan)


Même au milieu du plus terrible chagrin, on remarque des choses qui n'ont rien à y voir. (Cabot-Caboche, p. 88, Éd. Nathan)


[...] Milou [...] ce n'est pas un nom de chien, c'est un nom d'image.(Cabot-Caboche, p. 103, Éd. Nathan)


Il parlait sans s'arrêter, comme ces gens qui, n'ayant personne à qui parler, croient avoir beaucoup de choses à dire. (Cabot-Caboche, p. 146, Éd. Nathan)

Le problème avec la vie, c'est que, même quand ça ne change jamais, ça change tout le temps. (Cabot-Caboche, p. 196, Éd. Nathan)


À chacun sa vie: c'est le secret de l'amitié.(Cabot-Caboche, p. 215, Éd. Nathan)

Se souvenir, c'est soustraire. (Des chrétiens et des Maures, p.43, éd. Gallimard, 1996)

La fermentation du désespoir.(Des chrétiens et des Maures, p. 53, éd. Gallimard, 1996)

[...] quand la médecine manque de clarté, il faut surveiller les médecins. (Des chrétiens et des Maures, p. 75, éd. Gallimard, 1996)

C'est la marque des âmes fortes : chagrins et bonheurs n'y sont que parenthèses sur la route du devoir.(Des chrétiens et des Maures, p. 77, éd. Gallimard, 1996)

Ce que Dieu ne peut plus faire, une femme, parfois, le peut.(Des chrétiens et des Maures, p. 80, éd. Gallimard, 1996)


La plupart des enfants naissent d'une métaphore... C'est après que ça se gâte.(Des chrétiens et des Maures, p. 92, éd. Gallimard, 1996)


[...] laissez la réalité juger du " réalisme " ! (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.43)


Curieux, le chagrin. Le plus authentique des chagrins se défend contre lui-même en faisant des phrases. C'est cela, peut-être, la nécessité littéraire, ce besoin vital d'écrire autour... (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.45)


Eh oui, s'informer, c'est se retrancher, n'importe quel père de famille vous le dira, à l'heure de la vaisselle. Le quotidien qui informe nous préserve de celui qui encombre. (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.51)


Dès qu'il croise un appareil photo, il devient sa propre statue. Il a le sens de son éternité. (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.56)

Il y a des moments dans la vie où on donnerait n'importe quoi pour savoir ce qu'on vient de comprendre d'essentiel. (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.59)

La vie ne pose pas de question [...] et le suicide n'est pas une réponse. (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.72)


[En parlant de la mort]Universelle banalité. (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.75)


[...] la mort, c'est la fin des opinions. Mourir, c'est troquer nos opinions contre un point de vue. (Imprenable, le point de vue !) (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.78)


Si on faisait le compte de ce qu'un flic ne peut pas comprendre, ce serait l'addition la plus longue du monde. (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.80)


[...] la pire saloperie que puisse vous faire un cauchemar, c'est de vous donner l'illusion de sa propre conscience, " pas de panique, c'est un cauchemar ", et de continuer à en être un ! (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.95)


Qu'un cauchemar ne finisse pas, il devient votre réalité, et il faut bien faire avec. Que votre vie s'achève, elle n'était qu'un songe, et il faut bien ne plus faire avec. (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.100)


Les enfants commencent tous par la métaphysique, les adolescents continuent dans la morale, et nous les adultes, nous finissons dans la logique et la comptabilité. (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.121)

[...] mourir, c'est enterrer tout le monde en une seule fois. (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.121)

Il ne faut pas cracher sur les jeux de mots. Les plus mauvais vont aux meilleurs amis. C'est l'ineffable prix de l'intimité. (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.138)


Quand il n'y a plus de solution, reste la vengeance. (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.141)
[...] trente années de délire pédagogicide [..] (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.147)


Renoncer à l'assassinat c'est se condamner à comprendre ; il faudrait y regarder deux fois. Ça fait de votre existence une longue suite de questions, là où un coup de canif bien placé résout le problème en supprimant son énoncé. (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.158)

- Il va complètement mourir ! (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.171)


Ah ! le temps perdu, ça c'est bien une idée d'adulte ! (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.177)

[...] un mec qui peint la femme qu'il aime, ça vend pas un seul tableau. [...] Ça les lui offre. (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.178)

[...] l'enfance, sous nos latitudes, est un privilège ! Et la maturité un apostolat ! (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.184)


Une chambre d'enfant à ranger, c'est une vie à construire. (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.190)


Les enfants sont des énigmes lumineuses. (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.201)


[...] cette réunion, comme c'était trop souvent le cas dans la profession [l'enseignement], se révélait parfaitement inutile [...] (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.213)

Comme ce doit être bon, un souvenir d'enfance ! La certitude d'une enfance vaincue ! (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.224)


- Le vrai bonheur ne cite pas ses sources.- Pourquoi ? [...]- Pour ne pas rendre le bon Dieu jaloux [...] (Messieurs les enfants, Gallimard nrf, p.237)

[On trouve plusieurs fois cette phrase dans le livre.]L'imagination, ce n'est pas le mensonge.(Messieurs les enfants, Gallimard nrf)


[Le personnage parle de son travail]Beaucoup trop payé pour ce que je fais, mais pas assez pour ce que je m'emmerde. (Au bonheur des ogres, Folio n°1972, p. 32)


Si vous voulez vraiment rêver, réveillez-vous... (Au bonheur des ogres, Folio n°1972, p. 36)


[Une voix] remplie d'une dangereuse certitude. (Au bonheur des ogres, Folio n°1972, p. 44)


Elle n'est plus si jeune. Elle est dans l'âge des plénitudes sympathiques. (Au bonheur des ogres, Folio n°1972, p. 58)







Daniel Pennac dit: "MERCI"!!!

sur:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Pennac

http://www.aufildemeslectures.net/index.php?page=accueil

http://www.evene.fr/

Recensão crítica do livro “Messieurs les enfants”

Recensão crítica do livro “Messieurs les enfants
de Daniel Pennac

Messieurs les enfants” é uma obra menos conhecida fora de França ou dos países francófonos (pelo menos da qual se ouve falar menos) do autor Daniel Pennac mas não menos importante ou até intrigante do que outras tais como “Comme un Roman”, ou até a trilogia apresentada numa caixa (quase se poderia dizer de luxo – há cerca de 10 anos apareceu como trilogia numa caixa de três obras, hoje já está à venda a caixa com seis obras) com as obras «”Au Bonheur des Ogres”, “La Fée Carabine” e “La petite Marchande de Prose” (que diga-se de passagem ganhou um prémio em 1990 – Prix du Livre Inter 1990)»; ou então como “Monsieur Malaussène” ou ainda como “Des chrétiens et des Maures”.

No entanto, a editora “Éditions Gallimard” através da Collection Folio, não hesitou em publicar, em 1997 à Mesnil-sur-l’Estrée em França, mais uma obra deste autor reconhecido mundialmente .

Daniel Pennac, nasceu em 1944, em Casablanca em Marrocos. Tem uma grande experiência como professor de letras, uma grande paixão pelos livros e pelos alunos e uma grande relação com a ficção e o imaginário.

A história desta obra propõe a troca de identidades de crianças para adultos e vice-versa e tudo o que isso possa comportar em termos físicos, psicológicos, emocionais e relacionais, mas sob uma visão “décalée” deslocada. As crianças em corpanzis de adultos não têm maturidade suficiente para entender certos acontecimentos e os adultos quase deixaram de saber fantasiar a realidade e quando alcançam a graça de o saber fazer, tornam-se excessivos nos seus comportamentos.

Tudo começa com um simples tema de produção escrita, vulgarmente conhecido como composição. A obra inicia-se com a mesma frase que a termina “L’Imagination ce n’est pas le mensonge” (A imaginação não é a mentira). O tema da redacção é: “Vous vous réveillez un matin et vous constatez que, dans la nuit, vous avez été transformé en adulte. Complètement affolé, vous vous précipitez dans la chambre de vos parents. Ils ont été transformés en enfants. Racontez la suite. » (Acorda uma manhã e constata que durante a noite se transformou em adulto. Muito aflito, corre para o quarto dos pais. Eles estão transformados em crianças. Conte o que se segue.) .

As personagens principais têm muita acção ao longo de toda a obra. Senão vejamos, o professor Crastaing, cujo papel é bastante importante, passa de ditador detestável a criança tímida e amedrontada. Este procura sempre através das produções escritas solicitadas aos seus alunos o tema da família – assim talvez consiga entrar na vida familiar que nunca teve. Por fim e após a metamorfose de encolhimento em que também teve de fazer a redacção com o mesmo tema por ele proposto, o professor torna-se mais “fixe”.

Os alunos e as suas famílias inversam as posições em que se encontram.

O aluno Igor Laforgue, que tem 13 anos, vive com sua mãe Tatiana, que é russa. O seu pai Pierre faleceu numa operação às amígdalas (o que, diga-se de passagem – é absurdo, pois tal como a mãe do Igor refere – “nínguem morre das amígdalas”. Entretanto, o referido vai conversando com o progenitor fantasma.

O discente Joseph Pritsky vive com seu pai Pope e sua mãe Moune, de vez em quando recebe a visita, que não é muito desejada, do seu avô Papidou Joncheville.

O rapaz Nourdine Kader, que tal como podemos depreender do seu nome de família é árabe, vive com sua irmã Rachida e seu pai Ismaël, este tendo passado de motorista de taxi a pintor sonhador.

E como não podia faltar o Rabbi Razon também dá ar da sua graça nesta obra. Ainda aparecem algumas personagens secundárias mas não menos importantes, como o polícia Éric. Ou então os auxiliares escolares M. Foiriez et M. Lanval.

No final da obra o polícia Éric casa com Rachida, Tatiana (mãe de Igor) volta a casar-se, desta vez com Ismaël (pai de Nourdine). Isto após terem passado pelo encolhimento infantil a que os levou a redacção imaginada por seus descendentes.

O desenrolar da obra vai submergindo do nada, do simples ao complexo, da realidade à imaginação, da verdade à mentira. Do sonho à realidade, da fantasia ao realismo. Da metamorfose...

O autor de “Messieurs les enfants”, Daniel Pennac, emprega o estilo tão comum nas suas obras, inconfundível e avassalador, levando o leitor para um mundo imaginário, inconcebível à partida, mas que ao longo da sua obra se vai desenrolando como se de algo de verídico e inverosímil se tratasse, chegando ao ponto em que acreditamos realmente no que lemos e aí, então sim, entramos nas personagens e vivemos um romance maravilhoso. Pode parecer infantil, mas não é, pode semblar descabido de sentido, mas tem toda a razão de ser. Pode não ter qualquer base histórica, mas é tão verdade como nós acordarmos de manhã e nos sentirmos novamente criança. Passa-se da imaginação à realidade, perdemos a noção do que é realmente real ou não e entramos na história

O enredo da obra baseia-se em fazer acreditar que podemos mudar,nós pessoas, simples mortais, de um dia para o outro. Podemos mudar o mundo se pensarmos como uma criança em vez de pensarmos sempre como um adulto.

A personalidade aparece nesta obra como sendo algo de precioso mas não de imutável. E se um dia acordássemos crianças??? Que faríamos??? Nada ou tudo. Tudo depende da visão de cada um!

A conclusão da obra é dada ao leitor com uma máxima “Le sujet devenait réel quand on le traitait, ça arrivait vraiment!” (O tema tornava-se real quando tratado e acontecia realmente).

Por fim, o professor detestado por todos os alunos, conseguiu pôr a turma atenta e interessada: a leitura do tema dado apaixonava toda a turma, enfim por uma vez como se refere na obra.

Até o aluno mais temerário consegue após tais aventuras indagar “Porque é que acaba tão bem?”. Este pensamento remete-me ao “Meilleur des Mondes” de Candide. Onde... tudo acaba bem num mundo que nem sempre é o melhor!!!



Maria Clara de Sá Couto Wildschütz

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