samedi 15 novembre 2008

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Familles recomposées


L'expression famille recomposée est apparue en sociologie à la fin du XXe siècle pour désigner des familles issues de parents ayant eu des enfants d'une précédente union.
Dans ces familles, la difficulté principale est l'acceptation du nouveau beau-parent par le ou les enfants du précédent mariage ou union. Et vice-versa.
En France, près de 2 millions d'enfants vivent dans une famille recomposée. Plus d'un million d'entre eux ont des demi-frères ou des demi-sœurs.
Il y a 710 000 familles recomposées soit un cas sur dix. Et 88% des familles recomposées hébergent des enfants de plusieurs unions, elles sont 2x plus nombreuses à avoir 4 enfants
Dans les familles recomposées on trouve:
- des demi-frères ou demi-sœurs: enfant avec lequel on a un parent en commun.
- des belle-mères ou beau-pères
- des quasi-frères ou quasi-sœurs: enfant qui n'a aucun lien de sang mais avec lequel on grandit.
Mieux la comprendre et dans le but de trouver un équilibre au sein de la famille recomposée.
De part sa complexité, la réussite d'une famille recomposée devra miser sur la patience, le temps, l’empathie ainsi que le soutien constant du parent biologique envers son sa conjoint(e). Sans une solide complicité chez le couple, lui-même, les enfants ne sauront trouver leur compte.
La coopération de tous pour forger de nouvelles habitudes de vie reste essentielle. L'autorité devra prioritairement être régie par le parent biologique; toutefois, le beau-parent se devra de participer au bon fonctionnement de la maison et donc à une forme d'autorité sans chercher à substituer le rôle du père ou de la mère biologique. Étant bien entendu que de la même façon qu’il possède sa place dans la famille recomposée, le beau-parent a également son mot à dire et sa part de responsabilité en ce qui concerne l’enfant du conjoint dans le quotidien et dans la maison. Sans cet investissement, et sans le soutien du parent biologique dans cette direction, l’harmonie et le respect seront difficilement acquis. Le beau-parent devenant dans ce cas plutôt une marionnette, un adulte sans autorité et sans responsabilité, sans aucun recours dans une famille où il sera pour le moins exclu et dévalorisé aux yeux de l'enfant.
Dans la société, l’adulte est responsable de l’enfant. Dans la rue, un adulte viendra en aide à un enfant, au besoin. Dans un lieu public, un adulte viendra expliquer, sermonner, etc., un enfant dont la conduite serait incorrecte, au besoin. Dans une famille recomposée, il est donc effectivement possible et naturellement souhaitable que, sans abus ou tentative de prendre le rôle de la mère ou du père, le beau-parent ait simplement lui aussi un rôle à jouer dans l’éducation de ses beaux-enfants.
Les enfants, quant à eux, devront aussi apprendre dans cette nouvelle dynamique; voyant leur parent biologique se montrer heureux avec le nouveau conjoint, l’enfant apprendra à tisser un lien avec ce dernier ou du moins à le respecter.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_recompos%C3%A9e


Vivre avec l’enfant de l’autre
Familles éclatées, recomposées… Quand les couples se séparent et que de nouveaux couples se forment, les enfants réagissent parfois mal. Difficile alors de vous faire accepter par l’enfant de votre nouveau conjoint(e). Comment concilier l’amour des adultes avec l’amour pour les enfants ?

Le père, la mère, les enfants sous un même toit : ce fut longtemps le modèle classique de la famille. Mais aujourd’hui, désorientés par les contraintes imposées par la parentalité ou craignant de passer à côté de leur vie, nombre de couples avec enfants s’estiment d’humeur incompatible et se séparent. L’enfant, dans plus de deux tiers des cas, reste avec la mère. Lorsque les parents “refont leur vie”, c’est-à-dire, qu’ils s’installent avec un nouveau conjoint, l’enfant est confronté non plus à deux parents unis puis séparés, mais à trois voire quatre adultes qui exercent sur lui leur autorité. Devant une situation parfois confuse, l’enfant se révolte, rendant les relations des nouveaux couples difficiles.

Autorité et responsabilité
Le nouveau conjoint n’a aucun statut juridique vis-à-vis de l’enfant de l’autre. Par contre, il a des responsabilités et des devoirs envers lui. Cette ambiguïté attise fréquemment la guerre conjugale : le parent biologique supporte souvent mal les choix – notamment scolaires – du nouveau compagnon (compagne) de son ex-conjoint. L’enfant se trouve alors pris en otage dans des querelles d’adultes : plus personne ne réussit à asseoir son autorité, et l’enfant joue de ce malaise : “Tu n’es pas mon père donc tu ne me commandes pas”, tout en reprochant à son père biologique son absence. Le nouveau compagnon (compagne) se sent bafoué(e), malgré ses efforts ; l’histoire d’amour vire à la lutte d’influences jusqu’à la rupture, parfois.
La perception de l’enfant
L’enfant perçoit le(la) nouvel(le) ami(e) de sa mère ou de son père comme un intrus qui rompt l’intimité, gagnée au prix de la séparation de ses parents. Volontairement ou inconsciemment, il peut chercher à mettre en échec cette nouvelle relation, d’autant plus qu’il n’a pas renoncé à “raccommoder” ses parents. Ce n’est donc pas seulement en se rendant sympathique à un enfant, en lui souriant, en le couvrant de cadeaux ou encore en satisfaisant tous ses caprices, que le nouvel arrivant réussira à vivre harmonieusement avec lui.
Comment éviter les conflits en chaîne ?
Trouver sa place nécessite de respecter quelques principes :
Ne pas vivre en invité dans le logement familial déserté par le père ou la mère biologique, mais proposer une concertation collective pour un nouvel aménagement de l’espace, qui tiendra compte de l’existence de chacun.
Ne pas se substituer au parent absent en matière d’affection ou d’autorité, mais définir avec le parent présent et les enfants les règles de vie commune (participation aux tâches ménagères, rangement des chambres…).
Respectez le refus de l’enfant de se confier à un “étranger”.
Ne pas jouer au chef de famille qui décide de tout, alors que l’enfant s’est accoutumé à voir sa mère ou son père régler la vie familiale. Plutôt que de tout bouleverser, mieux vaut discuter en couple, et devant l’enfant, des projets, des modifications dans l’organisation familiale… De même qu’on s’adapte au mode de vie de l’adulte dont on est amoureux, sans pour autant renoncer à ses propres goûts, il est nécessaire de s’adapter à l’enfant, sans pour autant s’effacer devant lui.
Ne pas jouer la comédie de l’amour à un enfant, si l’on ne réussit pas à bien s’entendre dès le début : l’enfant sentira le mensonge et perdra toute confiance en ce nouvel adulte : mieux vaut prendre le temps de s’apprivoiser l’un à l’autre.
En bref, mieux vaut beaucoup parler avec l’enfant. Cela aidera le parent présent à imposer son choix d’un nouveau conjoint. Certes, cela n’empêchera pas les enfants d’avoir parfois des accès de révolte : ils n’ont pas eux le choix dans ce bouleversement familial ! Inutile alors de déterrer la hache de guerre : le calme et la fermeté sont plus efficaces pour surmonter ensemble les obstacles !

http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2001/mag0112/ps_3208_enfant_autre.htm

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