jeudi 20 mars 2008

DA SILVA

DA SILVA - Chanteur français d'origine portugaise (le nom ne peut le nier) en FRance

avec beaucoup de succès et une voix merveilleuse qui s'adapte parfaitement à la chanson française.

Plus d'informations retrouvés sur plusieurs sites internet...

Nationalité : Française
Genre principal : Scène française
Naissance : 1977 Age : 31 ans



"On a croisé la route de Da Silva fin décembre, à Bruxelles, où il devait livrer quelques heures plus tard un concert tonitruant. La route, un lieu qui fait partie de l’ordinaire pour Manuel Da Silva, 31 ans, vraie bête de scène, qui en a parcouru des kilomètres de macadam depuis la sortie de son premier album « Décembre en été ». Une révélation, il y a trois ans, consacrée par une nomination aux Victoires de la Musique, et couronnée par un beau succès public. 100 000 exemplaires écoulés de ce premier disque. De quoi promettre au minimum « De beaux jours à venir », du titre de son second album, paru l’année dernière, à ce musicien un temps reconverti en représentant de commerce. Qui oeuvra un temps dans un groupe punk « Punishment Park ».Ce qui tient du miracle dans le cas de Da Silva, c’est de réussir avec autant de pudeur à placer des mots sur des émotions. Avec un sens aigu de la dramaturgie, mais sans rendre son propos indigeste, tenant une juste mesure entre les débordements d’un Cali et l’effacement d’un Miossec, pour faire court. On ne rit pas beaucoup à l’écoute des chansons de ses deux albums ; on scrute plutôt les humeurs d’une âme tourmentée, et les balancements de la passion amoureuse. « Je n’ai pas peur de chanter l’amour parce que je ne sais vivre qu’amoureux. Mais souvent, c’est au travers du prisme de l’amour, ou du couple, que je peux rendre compte des petits deuils qu’on a à faire tous les jours, avec les autres, contre les autres, sans les autres. », expliquait-il lors de la sortie de son deuxième album.
De son passé punk, Da Silva garde surtout le sens de l’urgence et la volonté de ne pas « diluer le propos », et d’aller au plus percutant. Pas par crainte de ne pas tenir la distance sur 10 minutes, mais pour faire marcher la chanson dans le sens de la ritournelle enfantine.C’est parfois surprenant. De quoi laisser planer l’impression que le garçon prend la chose par dessus la jambe. Ou interroger sa propre attitude par rapport à la musique. Manu Da Silva a pris pieds dans sa session acoustique comme il se tient sur scène. Pas forcément allumé, mais avec une lueur dans son beau regard méditerranée qui ménage bien des surprises : à peine avait-on fini de lui délivrer les quelques consignes qu’il arrêtait une voiture de police, conduite par une jeune policière pour lui intimer de l’emmener au poste. La version punk restant lettre morte, c’est le versant plus intimiste qu’on aura pu gravir avec lui, sur une balançoire imaginaire. Avec cette voix déchirée qui osera à peine s’élever sur « La fuite» et rebondira davantage sur « De là haut ». “Du courage, quand montent la fièvre et l’orage”; voilà qui ne s’accommode guère d’une écoute d’entre deux eaux. Comme un bon vieux fado, la grande musique de Da Silva serait plutôt de nature à ne plus vous lâcher
."

sur http://blogs.lesoir.be/festivals/2008/02/15/da-silva-ukulele-session/

"Le nouvel album de da Silva, "De beaux jours à venir", est sorti le 16 avril 2007 .

Le premier extrait "L'averse" est déjà en rotation sur Europe2, Oui Fm et Le Mouv'.

Comme pour "Décembre en été", cet album a été enregistré en partie à la maison par Da Silva, en Studio par Dominique Ledudal et il a été mixé par renaud Letang.

Le tracklisting de l'album est le suivant:

1- Un après-midi à la plage

2- De là-haut

3- Tout va pour le mieux

4- L'averse

5- L'attitude des altitudes

6- Au moment des amours

7- Le retour du rose

8- L'arc-en-ciel

9- Tant que tu es loin

10- La muraille

11- L'instant

12- La fuite Mieux qu'un vol d'hirondelles,

dont on sait qu'aucune n'a jamais fait le printemps, les chansons du 2e album de Manu Da Silva nous prédisent de beaux jours à venir.

Soyons clairs, après écoute, on ignore si ces beaux jours sont proches, lointains et au juste s'ils viendront un jour. On sait seulement qu'en ces temps plombés, congelés par moins 60 dans le pessimisme, il nous est plus facile de croire au chant d'un oiseau, de bon ou de mauvais augure, qu'aux chiffres de n'importe quel expert. Alors, serait-ce de se sentir orphelins de tant d'illusions, cocus de mille promesses non tenues, qui nous rendent la voix et la plume de Da Silva à ce point attachantes? Ou bien parce que la branche où viennent se poser ses chansons est finalement toujours la même : celle où bourgeonnent les amours, où s'entêtent à refleurir les espérances? Les chansons de son premier album, Décembre en été, il les avait écrites alors qu'il sillonnait les routes de Bretagne comme représentant de commerce. Elles étaient toutes, pour ainsi dire, les fruits mûris au clair obscur d'intervalles -pauses cafés entre deux rendez-vous, nuits d'hôtel entre deux étapes- où l'on n'est ni d'ici ni de là-bas. Certaines avaient le goût, parfois le nom, de ces heures suspendues au fil de l'errance: L'indécision, La traversée, La chance. Depuis, Manu a laissé tomber la routine du VRP sans renier l'âme du vagabond. Entre Septembre 2005 et Novembre 2006, il a donné plus d'une centaine de concerts, essentiellement en France mais aussi au Canada, en Suisse, en Belgique. Armé de ses ritournelles écorchées, il a affronté les 40 000 spectateurs des Vieilles Charrues et les 5 000 du Paléo Festival. Et il a gagné haut la main. À l'arrière du Sprinter Mercedes 9 places, il a occupé les temps de trajets entre deux villes, parfois fort longs, à griffonner ses textes, à dénouer les rubans de ces petites mélodies qui lui décoraient l'intérieur de la tête comme une guirlande de préludes et d'esquisses. Puis de retour chez lui, près de Dinan, il a enregistré ses maquettes sur un mini disc à l'aide de sa vieille Seagull, une guitare canadienne dont le nom, la Mouette, évoque aussitôt les embruns du large et la migration fécondante. Car notre oiseau a ceci de commun avec nombre de volatiles: s'il fertilise beaucoup en voyage, il ne sait pondre qu'au nid. Tous les morceaux qui figuraient sur Décembre en été étaient ainsi des maquettes enregistrées chez lui, dans son salon, auxquelles Dominique Ledudal n'eut à ajouter que quelques instruments (basse, percussion, piano), avant que Renaud Letang (Katerine, Feist, Manu Chao) ne les mixe. Une méthode, presque une philosophie, qui n'appartient qu'à lui et qu'il a tenu à reconduire pour De Beaux Jours A Venir. « De toute façon: je sais pas faire autrement Il me faut un lieu de vie pour que je puisse m'exprimer, pas un espace professionnel au sens où le sont trop souvent les studios. La guitare à la fin de Tant que tu es loin, elle grince un peu. Et alors ? L'important, c'est jamais la justesse mais l'émotion. L'important, c'est pas non plus la puissance, comme je l'ai cru longtemps à l'époque où je jouais du punk et de l'industriel avec Punishment Park, mais le niveau d'interprétation.» Le plus rassurant dans le succès de Décembre en été (près de 100.000) fut de voir à quel point la musique, en échappant aux formules de production habituelles, pouvait encore trouver un public dès lors qu'une vérité s'y révèle. Une vérité que De beaux jours à venir réaffirme brillamment. Comme certaines amitiés, les chansons de Manu sont faciles à recevoir et à partager. Elles deviennent très vite des petits pôles de chaleur autour desquels on se retrouve à plusieurs pour s'enlever l'onglée du bout des doigts, pour retrouver le sens du toucher, du touchant, qui mène à l'autre, et à soi-même. Les chansons de Manu sont populaires et pleines d'empathie. Elles ont l'intimité contagieuse ce qui n'en fait pour autant ni des instants voués à la promiscuité ni des slogans démagogiques. Tout le monde peut se retrouver dans Au Moment des Amours, dans Un après-midi à la plage, dans La fuite parce que finalement tout le monde est le produit de la même somme de fragilités, de tendresse et de doute dont ces chansons témoignent. Parce que chacun est le maillon d'une même chaîne qui s'articule librement au point d'en oublier combien ce qui le relie au suivant est inévitable, souvent pénible, mais nécessaire. Voilà pourquoi les chansons de Manu, comme dans le fado, mélangent avec un rare équilibre la pudeur et la dramaturgie. Voilà pourquoi, comme dans le blues, elles voyagent à la manière de valises dotées d'un double-fond. Beaucoup d'entre elles semblent nous parler d'amour, et elles nous parlent vraiment d'amour (L'arc en ciel). D'autres, comme L'attitude des altitudes ou Le retour du rose, avouent d'une voix presque clandestine des choses que l'on devine mieux qu'on ne les réalise, mais dont finalement le sens profond ne nous échappe jamais. « Je n'ai pas peur de chanter l'amour parce que je ne sais vivre qu'amoureux. Mais souvent, c'est au travers du prisme de l'amour, ou du couple, que je peux rendre compte des petits deuils qu'on a à faire tous les jours, avec les autres, contre les autres, sans les autres. » Exemplaire, Le retour du rose pourrait être la chanson politique du disque. Ce qu'elle est d'une certaine manière. « J'y évoque l'histoire de mon père et de l'immigration. Je ne saurais en aucun cas écrire un vrai texte politique. En revanche, dans certaines d'entre elles, on trouvera tous les retentissements de ce qui se passe aujourd'hui dans nos vies, comme dans L'averse ou dans Tout va pour le mieux ». Manu dit qu'il a réalisé tout le potentiel d'un poème et d'une chanson le jour où, encore lycéen, un prof lui fit lire des lettres d'amour écrites par des résistants à leurs fiancées pendant la seconde guerre mondiale. Dans chacune d'elles finissaient par apparaître en filigrane l'engagement farouche envers leur patrie et les valeurs qu'elle défend. Manu dit qu'il est, à sa manière, un résistant. Il dit que bien qu'il a beau mesurer 1m 57, il ne s'est jamais senti petit. Mais qu'à 30 ans passé, il fait en sorte de préserver son insouciance. « Attention : insouciance ne signifie pas irresponsabilité. De toute manière, aujourd'hui dans notre monde, si tu n'es pas un peu insouciant, tu peux pas vivre. » Ainsi, les chansons de De beaux jours à venir sèment souvent derrière elles des notes mutines jouées sur des instruments aux résonances enfantines : ukulélé, glockenspiel, mandoline, mélodica…Une charte musicale signée comme un traité de désarmement, un pacte de non agression (mais pas de non réflexion) auquel se sont soumis des musiciens pourtant chevronnés tels que Franck M'Bouéké (batteur de Frank Monnet, Brisa Roché, Kery James), Pierre Sangra (guitariste de Thomas Fersen), Raphaël Chevalier (violon, alto), Sébastien Le Mentec et Bertrand Pennetier (basse). En fait, les chansons de Manu ressemblent un peu aux cailloux blancs du Petit Poucet. Elles nous relient secrètement, et à l'insu des autres, à cette zone enchantée qui s'appelle l'enfance tout en se taillant, volontaires et farouches, un chemin à travers la forêt des ogres où s'affrontent les adultes. "

sur: http://www.infosjeunes.com/Album-de-Da-Silva-De-beaux-jours-a-venir_a50996.html

"Artiste de chanson française. Révélation du label Tôt ou Tard, Emmanuel Da Silva a sorti son premier album Décembre en été en 2005. Son style se caractérise par des chansons courtes, épurées, marquées par les atmosphères et sa voix rugueuse et grave.Une formule guitare-voix sans fioritures qu'il a prolongée sur un deuxième opus, De beaux jours à venir, en avril 2007. Comme pour son disque précédent, cet album a été enregistré en partie à la maison par Da Silva, en studio par Dominique Ledudal et mixé par Renaud Letang. Ce disque de 12 titres est porté par le single L'averse. Dans la foulée, le chanteur est parti en tournée sur les routes de France."

Sur: http://www.ramdam.com/art/d/dasilva.htm



"Si « Décembre en été » a propulsé Da Silva sur les devants de la scène, l’auteur- compositeur a pourtant déjà écumé dans son passé indus et punk, moult salles de concerts et sorti plusieurs disques auto- produits ou sur des labels indépendants. Mais ce n’est qu’aujourd’hui que Da Silva peut enfin voir le soleil de juillet briller haut et fort même en automne, grâce à la sortie en septembre 2005 d'un album sur la brèche, entre apaisement et plaies brûlantes. Entre Da Silva et le rock’n’roll le coup de foudre ne date pas d’hier. Dès l’âge de 12 ans, le garçon a la rage punk en lui et fait partie d’un groupe de Nevers, les Mad Coakroches histoire de compenser à travers le rock une vie quelque peu étriquée et ennuyeuse. Le jeune homme vogue ensuite de groupe en groupe, écrit des chansons en anglais et espagnol et met en place à seulement 15 ans le projet Punishment Park. Avec des anciens des Tambours du Bronx, il balance sur scène une musique indus et un son brut de décibels. Mais à 21 ans, Da Silva décide de lâcher les grosses guitares et troque l’électrique pour l’acoustique avec la formation Venus Coma. Da Silva ensuite s’entoure de machines et prend le nom de Mitsu avant de disparaître. C’est avec « Décembre en été » que Da Silva fait son grand retour à la composition. Après avoir pas mal galéré, puis bossé deux ans sur une trentaine de chansons écrites en français et inspirés par Joseph Arthur ou encore Elliot Smith, Da Silva se sent prêt à prendre un nouveau virage dans sa vie d’artiste. Avec le soutien de Cali rencontré à Brest et qui l’invite à jouer les premières parties de ses concerts, Da Silva reprend les commandes de la scène et se fait repérer par Vincent Frèrebeau, directeur artistique de Tôt ou Tard. Ce dernier lui propose alors de signer un contrat avec son label. Avec des morceaux courts et intenses, Da Silva nous invite à plonger dans un univers musical intimiste, sec et percutant, sous influences rock toujours, mais flirtant aussi avec la fragilité, la douceur et l’émotion. Pour le côté tendre de ce nouvel album à fleur de peau, Albin De La Simone, Françoiz Breut et Pierre Sangra ont prêté main forte lors des sessions d’enregistrements de « Décembre en été ». Depuis la sortie de cet opus à la fois épanoui et mélancolique, subtil et bouillonnant, Da Silva a conquis les foules et les médias. Entre ce succès naissant et les joies nouvelles de la paternité (Da Silva est papa d’une petite Lula), le chanteur au cœur timide et à l’âme rebelle a enfin toutes les cartes en main pour vivre la trentaine heureuse et sereine. "





"Ton résolument rock, tension latente, mots ciselés, arrangements sobrement efficaces… dès son 1er album « Décembre en été », en 2005, le breton Emmanuel Da Silva impose son univers singulier et fait une entrée fracassante sur la scène rock.Après plus de 100 dates de concert pour cet album, il est nommé aux Victoires de la musique 2007, catégorie « Révélation scène ». Son deuxième album au titre aussi prometteur qu’optimiste « De Beaux jours à venir » évoque avec poésie, nostalgie et bonheur des histoires d’amour contrarié. Sensibilité à fleur de peau, voix chaude et éraillée… Entre gravité et légèreté, il présente son dernier album en duo acoustique."


















L'averse



Tout va pour le mieux



Les hirondelles





De là haut


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